
24 novembre 2025
Euthanasie et prélèvement d’organes : Jusqu’où ne pas aller ????

- Être euthanasié et se faire prélever les organes
- Euthanasier une personne souffrant de troubles mentaux et prélever ses organes (en ayant recueilli son « accord » auparavant)
- Se faire euthanasier en donnant ses organes pour optimiser le prélèvement
On pourra imaginer ensuite des avantages pour la famille d’un généreux donneur ?
Rappelons qu’en France le don d’organes n’est possible que sur personne décédée (sauf 1 rein -car il reste l’autre - ou un lobe car l’organe subsiste).
S’ouvre potentiellement une nouvelle ère de la cité de la joie : faire survivre les siens en « donnant son corps »
TRUDO LEMMENS
Aux Pays-Bas, environ 30 % des hashtag#organdonation post-hashtag#euthanasia hashtag#MAID concernent des personnes ayant reçu ce virus pour des troubles de santé mentale.
Comme le rapporte le média ci-dessous, ces patients « sont désirables parce qu’ils sont relativement jeunes » (en fait : aussi jeunes que 17 ans).
Un psychiatre néerlandais (Oosterhoff), un praticien éminent de l’euthanasie psychiatrique, a activement promu cette pratique avec un article dans une revue médicale intitulée « A Tribute to Organ Donation Post Euthanasia ».
Selon ce qu’il présente comme « son expérience », ces patients considèrent comme « très agréable » de pouvoir faire cela pour les autres.
Il y a plusieurs années, j’ai averti les décideurs et collègues canadiens qu’il y avait une grave inquiétude qu’une perte de perception de l’estime de soi puisse pousser les gens à demander l’euthanasie associée au don d’organes, d’autant plus lorsqu’il s’agit de personnes souffrant de troubles mentaux.
Je l’ai fait après avoir assisté à une conférence en Belgique où un neurologue belge a décrit deux cas, dont
- un impliquant une femme d’une trentaine d’années atteinte de dépression sévère, qui voulait donner ses organes ;
- un autre d’un homme plus âgé qui voulait « l’euthanasie par don d’organes » (c’est-à-dire l’extraction d’organes comme moyen de mourir, pour augmenter le taux de réussite des transplantations)...
Le Canada affiche déjà le taux le plus élevé de don d’organes après euthanasia maid.
On ne peut qu’imaginer comment certains glorifieront encore davantage la pratique d’utiliser les organes de patients « sains » atteints de troubles mentaux une fois que nous aurons légalisé cette pratique ; difficile d’imaginer une pratique plus dystopique...
Il serait intéressant de savoir si ce n’est pas déjà un problème important dans notre pratique canadienne, où
- l’euthanasie pour des raisons uniques de maladie mentale est suspendue jusqu’au moins 2027,
- mais où les personnes ayant des maladies chroniques et mentales qui se chevauchent reçoivent déjà l’AMM, souvent pour des raisons qui semblent clairement liées à la maladie mentale. ...



