
31 mars 2024
Derrière la vitrine...

EXCEPTION D'EUTHANASIE ?
Non, l’exception n’existe pas, tous les pays dépénalisant la mort provoquée en ont parlé, aucun verrou législatif n’a fonctionné.35 000 euthanasies/an (100/jour): ce sera la transposition à l'échelle de la France à partir des chiffres du Québec (or plus de 400 francais/jour meurent sans accès aux soins palliatifs).
PERSONNES VULNERABLES ?
Non évoquées, elles sont les sujets de demain : vieux, Ehpad, handicaps lourds, autistes, précarité financière…
EUTHANASIE DES MINEURS ?
C'est pour après-demain... L’âge minimum en Belgique et aux Pays-Bas a disparu après quelques années. La France suivra.
QUALITE DES SOINS ?
Peu de soignants, peu de soutiens, peu de moyens. La France n'est qu'au 17e rang européen en soins palliatifs, une aide active à mourir accentuera la descente : - le Canada, ancien leader en soins palliatifs est au 24e rang mondial après dépénalisation - le Ministère de la santé du Québec (1er mondial en aide médicale à mourir, 7 % des décès) propose 900 000$ à des chercheurs pour expliquer ce phénomène qui le dépasse.
LIBERTES DES SOIGNANTS ?
La clause de conscience tend à devenir ineffective avec le temps.
LIBERTE DES PATIENTS ?
L'autonomie personnelle existe déjà : demande d'arrêt des traitements, directives anticipées, sédation profonde...Mais quelle sera la liberté d'un résident en Ehpad, d'un handicapé mental face à une proposition d'euthanasie ?
L’ARGENT ?
Silence ! Economies pour le budget d'une santé en crise ?



