
8 novembre 2025
🟢 Certaines vies ne vaudraient pas ou plus la peine d’être vécues ?
ANNE LYSE CHABERT

🕳️ "La plupart des personnes handicapées sont très précarisées, financièrement et socialement, ce qui les rend encore plus vulnérables.
🕳️Si cette loi sur l’aide à mourir était promulguée, ce sont les personnes les plus précarisées dans leur accompagnement qui pourraient, en premier lieu, demander l’aide à mourir.
🕳️Car, si elles ne sont pas correctement assistées au quotidien, il est évident que leur vie peut rapidement devenir un enfer".
Merci à Anne Lyse Chabert de porter haut et fort ces propos régulièrement étouffés par une idéalisation de "l'aide à mourir" présentée comme altruiste et nécessaire.
La réalité est différente, plus complexe et plus inquiétante.
🟢 Le non accès aux soins ne saurait être la raison d'un accès à la mort.
TRIBUNE
"La mort que pourrait demander un patient fait certes partie des possibilités qui mettraient un terme à ses souffrances, mais n’existe-t-il pas d’autres solutions à mettre en œuvre avant pour essayer de contrer ce souhait ?"
Chercheuse au CNRS, Anne Lyse Chabert, lourdement handicapée en raison d’une maladie neurodégénérative, s’alarme de l’abandon des plus faibles.
Alors que le ministre des relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a annoncé que les propositions de loi sur la fin de vie seront examinées à partir du 12 janvier 2026 au hashtag#Sénat, la loi sur l’aide à mourir continue de répandre l’inquiétude.
© Olivier Ezratty



