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E. Hubert, V. Morel

Oregon (loi 1997), en 2021 : 0,6 % des décès par assistance au suicide.

L’Oregon impose 2 consultations médicales avec un délai de 15 jours entre les deux avant l’éventuelle prescription médicale.

Pour l’assistance au suicide, une personne s’administre une substance fournie par un tiers. C’est notamment le cas lorsqu’il y a eu prescription médicale permettant de se procurer la substance létale. Le soignant est dissocié du geste létal, les étapes sont cloisonnées. Mais la personne peut se retrouver seule pour le « passage à l’acte » et à défaut de passer à l‘acte (près de 30 % des cas en Oregon), des substances mortelles se retrouveront « dans la nature » sans contrôle…

Le modèle de l’Oregon, qui ne fait pas appel à des associations (comme le fait la Suisse) est considéré comme trop libre et n’entourant pas assez les candidats français potentiels.

Les substances létales sont appelées les « killing pills» ou "kill pills" (pilules qui tuent)

Virginie :

L'Etat de Virginie occidentale, aux USA, a interdit le 6 novembre 2024 par référendum la participation des soignants à l'euthanasie et au suicide assisté. Rien n'empêche de tout faire pour soulager. Rien n'empêche d'arrêter ou de limiter des traitements.

Tout faire pour soulager (même si ça doit raccourcir la vie) et ne pas s'acharner. La loi votée en Virginie est calquée sur la loi Leonetti votée en France il y a 20 ans. Une loi qui reste révolutionnaire aujourd'hui.

• ("No physician or health care provider in the State of West Virginia shall participate in the practice of medically-assisted suicide, euthanasia, or mercy killing. Nothing in this section prohibits the administration or prescription of medication for the purpose of alleviating pain or discomfort while the patient’s condition follows its natural course; nor does anything in this section prohibit the withholding or withdrawing of life-sustaining treatment, as requested by the patient or the patient’s decision-maker, in accordance with State law, so long as the intention is not to kill the patient.”)